Comme souvent en navigation une ligne de traine est à l’eau. Pani problème ça marche tout seul sauf que parfois la prise dépasse la taille du maquereau. Ce jour là j’ai vu la ligne non plus derrière mais à 90° du bateau. Il aura fallu stopper le bateau et laisser se fatiguer l’animal durant près d’une heure avant de pouvoir le remonter là bord.
Arrivée à English harbour, port d’entrée à Antigua comme celui de Jolly harbour, formalités de douane et d’immigration obligent. Ici comme ailleurs les formalités seront toujours aussi pénibles et les responsables toujours aussi désagréables. Cette île a toujours été occupée par les Anglais et English harbour en était le bastion avec la flotte de navires de Nelson. Pas de surprise tout est très british et les hôtels de grand luxe avec ambiance feutrée sont à des milles des percussions bruyantes des « steelband » de St John’s la capitale.
English harbour et son mouillage
Ballade à St John où là encore des paquebots viennent accoster pour envoyer quelques milliers de touristes dans la minuscule ville ou bien pour les conduire à faire des achats hors taxe dans la galerie marchande spécialement conçue à l’occasion.
La transat retour se fera depuis La Guadeloupe, marina du Gosier en passant par la rivière salée. La rivière salée sépare Basse Terre de Grande Terre, elle sillonne à travers la mangrove. Deux ponts bloquent le passage des bateaux et ne sont ouverts que tôt le matin, 4h30 pour le premier. Ce qui veut dire mouillage la veille devant le premier pont.
Jambalaya au petit matin, la photo est sombre, ainsi vous ne remarquerait pas le désastre occasionné par les moustiques durant toute la nuit malgré les fumigènes et les huiles utilisés.
commenter cet article …