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22 mai 2011 7 22 /05 /mai /2011 00:00

Comme souvent en navigation une ligne de traine est à l’eau. Pani problème ça marche tout seul sauf que parfois la prise dépasse la taille du maquereau. Ce jour là j’ai vu la ligne non plus derrière mais à 90° du bateau. Il aura fallu stopper le bateau et laisser se fatiguer l’animal durant près d’une heure avant de pouvoir le remonter là bord.

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Arrivée à English harbour, port d’entrée à Antigua comme celui de Jolly harbour,  formalités de douane et d’immigration obligent. Ici comme ailleurs les formalités seront toujours aussi pénibles et les responsables toujours aussi désagréables.  Cette île a toujours été occupée par les Anglais et English harbour en était le bastion avec la flotte de navires de Nelson.  Pas de surprise tout est très british et les hôtels de grand luxe avec ambiance feutrée sont à des milles des percussions bruyantes des « steelband » de St John’s la capitale.

English harbour et son mouillage

 

Ballade à St John où là encore des paquebots viennent accoster pour envoyer quelques milliers de touristes dans la minuscule ville ou bien pour les conduire à  faire des achats hors taxe dans la galerie marchande spécialement conçue à l’occasion.

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La transat retour se fera depuis La Guadeloupe, marina du Gosier en passant par la rivière salée. La rivière salée sépare Basse Terre de Grande Terre, elle sillonne à travers la mangrove. Deux ponts bloquent le passage des bateaux et ne sont ouverts que tôt le matin, 4h30 pour le premier. Ce qui veut dire mouillage la veille devant le premier pont.

Jambalaya au petit matin, la photo est sombre, ainsi vous ne remarquerait pas le désastre occasionné par les moustiques durant toute la nuit malgré les fumigènes et les huiles utilisés.

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21 mai 2011 6 21 /05 /mai /2011 23:51

Les Saintes est un archipel de 15 Km²  où les habitants sont des descendants de breton ou vendéen. Du fait que ces îles n’avaient que peu d’intérêt  pour la culture, l’esclavage n’a pas été développé et les Saintois sont restés peu métissés.

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Marie Galante « la capitale du meilleur rhum » n’est pas loin, six heures de navigation dans un petit vent de NE et arrivée à St Louis et sa grande plage.

Puis le petit port du Grand Bourg où l’on peut mouiller ou bien prendre une place au ponton selon la disponibilité des places. Les pélicans sont nombreux autour du petit port de pêche, ils n’hésitent pas à rentrer dans les cabanes des pêcheurs.

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LaGuadeloupe est à quelques dizaines de milles de Marie Galante. En sortant du port de Grand Bourg les fonds restent peu profonds sur 2-3 milles. La ligne de traîne est en service et voila qu’un beau barracuda vient d’attraper le leurre. Il faut le rejeter car à partir de La Guadeloupe les barracudas ne sont plus comestibles en raison de la toxine de la ciguatera contenue dans leur chair.

La marina de Point à Pitre est l’occasion de retrouver plusieurs bateaux rencontrés au cours du voyage. Jambalaya et Omoté sont là, j’amarre mon bateau entre les deux.

Brice, un ami de mon fils a posé pied à La Guadeloupe avec sa petite famille ; en ce moment il prépare lui aussi son retour sur l’océan.

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28 avril 2011 4 28 /04 /avril /2011 01:08

Après une navigation de 95 milles depuis le port de St Elisabeth à Bequia j’arrive en Martinique dans le cul de sac du Marin. Immense cette anse, immense cette forêt de mâts avec plus de mille bateaux, le clubmed à droite, les récifs à gauche. Pas de soucis il fait beau, le balisage est clair et ça sent déjà la canne à sucre. Je ne mettais pas amarré à un ponton de puis le Cap Vert, eau, électricité, ouah le confort. On trouve tout à cette escale ; les shipchandlers, Leaderprice, Carrefour. Mais quel contraste avec les îles de St Vincent et Union. Le bar Mango Bay est le lieu de rencontre des navigateurs et où on échange les dernières informations sur tel ou untel. Et c’est là que j’entends une voix « Sensei ça va ? », je me retourne et vois l’ancien propriétaire du bateau, Jacques Crochemore et sa femme Sylviane venus à La Martinique voir leur fils, très content de voir son ancien bateau naviguer et en si bon état.  

La dominique : arrivée à Roseau la capitale, prise de bouée dans la nuit, il pleut et la MTO n’est guère optimiste pour les prochains jours. La Dominique fût découverte un dimanche d’où son nom de « Dominica ». La Dominique gagna son indépendance en 1978. Après un début de révolution en 1979 le gouvernement fût renversé et la même année un terrible cyclone « David » anéantissait tout.

Quatre bateaux ont été poussés à la côte, voila ce qu’il en reste.

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Cette île dispose de très peu de moyens et d’infrastructures. Les habitations faites de planches sont encore nombreuses, y compris à Roseau.

 

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La Dominique reste à l’écart du circuit touristique, pas de port, pas de marina mais une nature exubérante avec des cascades d’eau et des habitants très accueillants.

Après une heure de taxi-co, notre guide et chauffeur nous dépose à l’entrée du chemin.

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Les ruisseaux habritent des écrevisses, Pascal s’y intéresse.  

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Direction le morne des Trois Pitons  pour aller visiter Trafalgar falls dans le parc national. On a le choix dans la température du bain, des eaux chaudes à 40° remontent des entrailles de l’île ou bien l’eau des chutes.

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Les sources chaudes sulfureuses

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Perroquet impérial devenu l’emblème de la Dominique

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Visite en barque et à la rame de la rivière indienne à travers une végétation amazonienne

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C’est l’heure d’aller pêcher les langoustes.

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