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17 août 2010 2 17 /08 /août /2010 01:03

8h, c’est l’heure de larguer, passage de la pointe du Toulinguet  et slalom entre les marques de dangers direction le raz de Sein, ça va détaler, les courants sont très forts. Les voiles faseyent, la bateau file à 9 nd devant le phare de Vieille et celui de La Plate, je croise la navette de retour de Sein et qui se dirige vers Audierne.

CIMG0171

C’est le grand saut  vers le Golfe !

Le vent est au nord et bien soutenu 3-4 Bft, Sensei marche entre 5-6 nd. Le ciel se couvre et il pleut. Rencontre avec un sac poubelle plein laissé là par ???Je continue dans la nuit noire, je ne vois rien, toujours angoissant les premières heures, après on se rassure comme on peut. Je suis en dehors des routes et l’alarme de l’AIS est activée. Je m’allonge par tranche 45 mn et je veille pendant 1 heure ou 1 heure 30. La mer est agitée, houle de 2-3 m latérale, je me fais brin baller d’un bord à l’autre.

Durant cette traversée, je n’ai aperçu aucun voilier ou bateau. Ces trois jours ont été durs, je pensais  qu’ils ressembleraient à ceux de la traversée de Philippe et Nathalies.  Si vous souhaitez voir des dauphins jouer devant l’étrave d’un voilier dans une mer toute bleue ou bien voir des baleines dans le Golfe de Gascogne, il faut changer de blog et aller sur http://mataiva-galice.over-blog.com/

Le temps médiocre a ses avantages, pour parcourir les 340 miles entre Camaret et La Coruña, le bateau n’aura mis que 60 heures.

 

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17 août 2010 2 17 /08 /août /2010 00:44

7h. du matin, Sensei quitte l’Aberwrac’h et passe la cardinale N, S, E, O, vous la reconnaissez ?

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  10 h. entrée dans le chenal du Four. Arrivée à Camaret à 15h tout est ok.

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17 août 2010 2 17 /08 /août /2010 00:31

Nous sommes le 6 août les écluses s’ouvrent à 9 :30. Le temps est couvert, vent de SO 10nd. Le bateau est son capitaine sont ok.  C’est parti… Gilles mon voisin de ponton est levé et prend quelques photos (que je dois récupérer prochainement). Gilles me suit jusqu’au môle des écluses. Snifff

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Le vent se lève et l’air est froid. Je passe le raz de Barfleur sans peine et me dirige vers Aurigny et les Casquets. La météo change le vent SO monte à 5-6 et il pleut. La progression devient difficile et je ne suis pas amariné. Au matin je suis encore collé à Guernesey, le vent est faible, la mer très houleuse, je n’avance pas. Le vent tourne à l’ouest, pas bon ! Et la mer toujours très agitée, je vois toujours Guernesey. Début de nuit la VHF annonce le passage du vent au NO, ca ira mieux pour la progression mais je continue à  dégueuler tout ce que j’avale. Seconde nuit en mer, ça va un peu mieux mais il fait froid. Arrivée au petit matin, je vois le phare de l’île Vierge, les courants sont encore favorables. J’arrive à l’Aberwrac’h le 9 août à 11h après 2 jours difficiles.

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Hé bien,  à l’Aberwrac’h, je vais y rester quelques jours, la météo devient exécrable. Philippe et Nathalie, des amis du Havre qui reviennent d’une balade Golfe de Gascogne et petit tour en Galice (nous devions partir ensemble)  sont là. Alors ce soir ce sera gros apéro sur leur bateau "Mataiva" avec  galettes, soubise, andouille, crème, œufs et du cidre.

 

 

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15 août 2010 7 15 /08 /août /2010 20:58

Depuis plusieurs jours j’hésite et j’angoisse à l’idée de ce départ. Tout me fait peur : le mauvais temps que je devrai affronter seul,  être malade, en avoir assez de me faire secouer dans un petit bateau. J’ai peur de la solitude qui m’attend en mer comme aux escales. Je vois aussi qu’il reste des petits travaux à faire, des détails bien entendu et il en restera toujours mais ça me rassurerait de le faire avant le départ. La solution est de décaler mon départ de quelques jours et ainsi de prendre du temps pour le consacrer à mes enfants,  petits enfants et amis.

C’est difficile de partir, mille raisons de rester mais maintenant il y en a mille, plus une de partir. C’est décidé, je pars.

  CIMG0160-copie-1.JPG

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